lundi 28 février 2011

Concrétisons une véritable ambition de réussite scolaire pour tous les jeunes


La droite travaille à la mise en place d'une nouvelle phase de décentralisation dans l'éducation, dont les conséquences seront extrêmement graves : augmentation des  inégalités territoriales et sociales, précarisation des enseignants, dégradation des équipements… Les candidats communistes ou soutenus par le PCF aux élections  cantonales s'opposeront frontalement à cette politique. Il n'est pas question d'accompagner la casse du cadre national du service public d'éducation en essayant de compenser localement le désinvestissement de l'État : ce serait à la fois inégalitaire et insoutenable financièrement pour les collectivités locales.
Nous proposons donc :
  • refuser toute nouvelle phase de décentralisation dans ce domaine;
  • développer des infrastructures de qualité (installations sportives et culturelles, nouvelles technologies) pour aider à une nouvelle phase de démocratisation scolaire,
  • nous appuyer sur les réalisations du département pour interpeller l'État sur ses propres responsabilités.
Les réformes en cours participent de la casse du cadre national du service public d'éducation. La réforme des collectivités locales, la mise en place de l'autonomie des établissements, la différenciation entre un enseignement commun minimal (socle commun en primaire et au collège, tronc commun au lycée) et des contenus plus ambitieux pour certains (programmes, options) participent toutes de la mise en place d'un enseignement inégalitaire dans un territoire fragmenté : d'un côté, des " pôles de compétitivités " où les moyens seront concentrés et où la population aura accès à une éducation ambitieuse, de l'autre des territoires délaissés où l'école se contentera de répondre aux besoins à court terme du patronat local.
En outre, tout laisse craindre une nouvelle phase de décentralisation : l'État se désengage de l'éducation nationale, et n'assurera bientôt plus qu'un service minimum, demandant aux familles et aux collectivités locales de compenser, en fonction de leurs moyens.
Cette politique n'est pas seulement inégalitaire : elle est dangereuse et irresponsable. Elle renonce à former la main d'oeuvre hautement qualifiée dont notre économie a besoin. Elle condamne notre démocratie en refusant de donner à chacun les moyens de maîtriser les enjeux de l'avenir. Elle fait peser sur les collectivités territoriales une responsabilité que leurs maigres moyens ne peuvent pas leur permettre d'assurer.
C'est pourquoi nous réaffirmons la nécessité d'une politique nationale de l'éducation dans une logique de service public, pour une véritable gratuité et égalité d'accès aux savoirs sur tout le territoire.
C’est dans ce cadre que les communistes proposent de relancer l’investissement en faveur des collèges. Il est temps de mettre un terme à la baisse des investissements départementaux en faveur des collèges et de construire un plan d’investissement crédible, concerté avec la communauté scolaire et porté exclusivement par des financements publics.
Cet effort doit par ailleurs être accompagné de politiques éducatives de haut niveau, an particulier dans les champs des nouvelles technologies, de la citoyenneté et des pratiques culturelles et sportives.

Un plan d’investissement public pour des collèges du 21ème siècle !

Pour la construction de collèges, les conseillers généraux communistes travailleront à relancer un plan d’investissement ambitieux, permettant de remettre en chantier tous les projets bloqués faute de crédits. Nos candidats s’engagent à la réalisation, dès 2011, d’un plan pluriannuel d’investissement qui remette les collèges au rang des priorités du Département.
Ces investissements seront développées dans un cadre public : nos candidats s'engagent à s'opposer aux Partenariat public/privé et aux pratiques d'externalisation et de sous-traitance.
Les projets de construction de nouveaux établissements s’inscriront dans une nouvelle phase de démocratisation scolaire :
  • tous les collèges doivent être équipés d'infrastructures sportives de qualité,
  • l'équipement des établissements en nouvelles technologies est une priorité, et doit être accompagné par un effort national de formation des enseignants,
  • les infrastructures culturelles doivent être développées.
En outre, nous nous engageons à élaborer ce nouveau plan d’investissement en étroite concertation avec la communauté scolaire et les villes.
C’est aussi dans ce dialogue avec les villes et la communauté scolaire que le Conseil général devra arrêter une carte scolaire favorisant la mixité sociale.

Plus déterminés pour une Education véritablement nationale !

Les communistes proposent de refuser toute nouvelle phase de décentralisation, tout accompagnement de cette politique inégalitaire, et de s'appuyer sur les compétences et les réalisations de notre département pour interpeler l'État sur ses responsabilités :
l'investissement dans les collèges doit permettre de réclamer à l'État les moyens nécessaires en personnel, sous statut de la fonction publique.
l'amélioration des conditions matérielles de travail des enseignants doit s'accompagner d'un effort national de formation pour leur donner la maîtrise de leurs outils de travail et pour leur permettre de faire évoluer leurs propres pratiques, avec pour objectif une démocratisation non seulement quantitative, mais aussi qualitative de l'accès aux savoirs.
Ils seront particulièrement attentifs aux statuts et aux conditions de travail des personnels intervenant dans les établissements scolaires : ils refuseront la prise en charge par les collectivités locales de nouvelles catégories de personnel et défendront le statut de la fonction publique.

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